Posted by Editor on Mar 29th, 2011
Ndzana Seme
BALTIMORE 03/29/2011 – Une information circule actuellement en boucle à travers les media internationaux de la « communauté internationale » selon laquelle un « hélicoptère de la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) “a essuyé des tirs” des forces soutenant le président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara ».
Le but évident de cette information fausse est de laisser croire au public, mais surtout aux 15 membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, que les forces de l’ONUCI, qui sont reconnues, avec une multitude de preuves à l’appui, comme les forces qui arment, entraînent et appuient les rebelles et mercenaires au service d’Alassane Ouattara, dont clairement impartiales, seraient partiales parce qu’elles auraient été attaquées par ces mêmes rebelles.
Mais le premier objectif de cette information, qui nous rappelle la fameuse fausse accusation de la France en 2004 selon laquelle l’armée de Côte d’Ivoire aurait tué 9 soldats français de Licorne (des morts montrés nulle part) pour justifier sa destruction 15 minutes plus tard de la flotte aérienne de l’armée nationale, est de provoquer des défections dans les rangs des soldats loyalistes et patriotes qui croiraient que les rebelles seraient entrain de gagner et n’ont plus besoin de l’ONUCI.
Les forces de défense et de sécurité devraient donc rester en alerte maximale, en réadaptant leurs stratégies à la nouvelle donne, notamment au niveau des renseignements. Les mêmes tactiques de guérilla utilisées par ces terroristes devraient être utilisées par l’armée FDS pour les faire tomber dans des embuscades et les frapper avec des raids et autres tactiques fondées sur la puissance et la rapidité des interventions.
En effet, cette information cherche à endormir les FDS en leur laissant croire que l’ONUCI est impartiale. Ceci afin qu’ils continuent de survoler les positions des FDS en violation de l’interdiction de survol du Président de la République Laurent Gbagbo.
Avec cette astuce, l’ONUCI entend endormir l’armée nationale, afin de continuer à fournir armes et appuis aux rebelles, terroristes et rebelles de Alassane Ouattara actuellement lancés sur le front de l’Ouest dans leur objectif d’ouvrir coûte que coûte un couloir qui leur donnera le contrôle du port de San Pedro.
Au moment où Alassane Ouattara, ses terroristes, les forces de l’ONUCI et les forces Licorne sont tous engagés à jouer leurs dernières cartes de violence et de massacres pour prendre le port de San Pedro et contrôler la filière du cacao ivoirien, Nicolas Sarkozy et Ban Ki-Moon ont besoin d’une preuve à brandir au Conseil de Sécurité selon laquelle l’ONUCI est une force impartiale, contrairement à toutes les preuves fournies par le gouvernement légitime sur le soutien actif de l’ONUCI aux rebelles ivoiriens, à leurs groupes terroristes appelés commandos invisibles et à leurs mercenaires.
Pour rappel, les 76 containers d’armes de guerre et d’équipements militaires en provenance du Tchad où se trouve un important contingent militaire français, et qui avaient été depuis début mars interceptés au Cameroun par la gendarmerie et ébruités par la presse privée locale, ont reçu l’accord de Paul Biya, le dictateur et fantoche de la France au pouvoir, de les embarquer pour la Côte d’Ivoire. Le port de débarquement de ces containers est bel et bien San Pedro.
L’ONUCI a donc urgemment besoin de contrôle un port en Côte d’Ivoire pour réceptionner ces containers d’armes.
Les FDS savent certainement déjà que les ennemis actuels de la Côte d’Ivoire utilisent les tactiques basées sur les principes de guérilla suivants :
1 – Les actions de combat ne sont pas pour les rebelles la clé de la victoire, mais seulement une partie de l’effort, parce que la guerre psychologique joue un rôle tout également important.
2- Le privilège ou l’exclusion de l’un quelconque de ces efforts (propagande et combat) peut amener de sérieuses difficultés, et même leur échec. Ils s’appuient dont beaucoup sur la propagande ou guerre psychologique.
3- Les forces militaires FDS étant de même nationalité qu’une grande partie des rebelles, ils utilisent les émissions radio/TV et les media internationaux pour promettre aux soldats FDS/FANCI la sécurité s’ils désertent, pour leur expliquer leur rébellion, pour les faire se sentir isolés et pour jouer sur leur insécurité.
4- Les raids, embuscades, opérations de tireurs d’élite, attaques aléatoires au mortier, etc. des rebelles ont un effet démoralisateur sur les soldats FDS/FANCI, afin de les amener à déserter ou changer de camp sous l’illusion que tout est perdu pour le Président Gbagbo.
5- Les émissions radio/TV et articles, les vidéos montés de toute pièce et le tapage dans les média internationaux dénonçant le gouvernement légitime du Président Laurent Gbagbo sont une bonne approche pour les rebelles pour attirer et recruter les soldats des FDS/FANCI, dont ils ont besoin pour prendre le contrôle du territoire de la Côte d’Ivoire.
Par conséquent, voici venu le temps pour les FDS et pour les Patriotes ivoiriens déterminés à défendre leur Constitution et leur Souveraineté de suivre trois consignes essentielles, à savoir Vigilance, Vigilance et Vigilance.
Dernières nouvelles du front :
Les Infos de ce soir à l’Ouest et l’Est de sources militaires:
A Daloa, tout semble calme. L’état Major des FANCI avait demandé depuis hier le replis tactique des soldats FDS.
Duekoue n’a pas été pris comme le disent certaines personnes qui veulent saper notre moral. Car, vu la mort incalculable des soldats de L’ONU qui combattaient aux côtés des Rebelles, ils ont replié sur Gueyebli et Bangolo.
L’ONU a passé des informations disant que les Rebelles ont titré sur leur Hélico, c’est pour Justifier les morts de plusieurs soldats de L’ONU qui ont participé aux Combats à Duekoue !
Les vrais Combats étais à Duékoué. Car à Daloa, il n’y a pas eu de corps à corps dans les combats qui les opposaient aux rebelles, parce que l’état Major avait demandé un replis stratégique immédiat.
A Bondoukou, certains de nos soldats qui pensais que en se ralliant aux rebelles, ils allaient avoir leurs vies sauves ont été exécutés par les Rebelles. C’est déplorable.
Cette Nuit etla Journée de demain seront décisives dans les Zones de Daloa et Bondoukou. Prions pour Nos FANCI car j’ai Vu des Soldats déterminés à Honorer leur pays.
HAUT LES CŒURS
A Daloa, tout semble calme. L’état Major des FANCI avait demandé depuis hier le replis tactique des soldats FDS.
Duekoue n’a pas été pris comme le disent certaines personnes qui veulent saper notre moral. Car, vu la mort incalculable des soldats de L’ONU qui combattaient aux côtés des Rebelles, ils ont replié sur Gueyebli et Bangolo.
L’ONU a passé des informations disant que les Rebelles ont titré sur leur Hélico, c’est pour Justifier les morts de plusieurs soldats de L’ONU qui ont participé aux Combats à Duekoue !
Les vrais Combats étais à Duékoué. Car à Daloa, il n’y a pas eu de corps à corps dans les combats qui les opposaient aux rebelles, parce que l’état Major avait demandé un replis stratégique immédiat.
A Bondoukou, certains de nos soldats qui pensais que en se ralliant aux rebelles, ils allaient avoir leurs vies sauves ont été exécutés par les Rebelles. C’est déplorable.
Cette Nuit et
HAUT LES CŒURS
- Pure Intox que ces infos sur des victoires des rebelles : Abengourou RAS, pas même de combats (source d’un correspondant au quartier Mossikro)
Mardi 29 Mars 2011 : l’offensive du désespoir de Dramane
Message de Jean-Louis Gayandet,Tuesday, March 29, 2011
Depuis ce Mardi matin 29 Mars 2011, c’est la panique chez certaines personnes qui prétendent soutenir Gbagbo (et les institutions de la république), parce qu’elles auraient appris que les rebelles ont pris certaines villes, à savoir Bondoukou, Daloa, Zuénoula (ou Douékoué). Moi, ça me fait rire tout ça, parce que je n’ai jamais vu des gens qui aiment se faire peur à eux-même à ce point. C’est ce qu’on app…elle des hommes de peu de foi, qui paniquent à la première alerte.
Les rebelles lancent une offensive parce qu’ils sont paniqué tout simplement. C’est ce que moi j’appellerais l’offensive du désespoir. En fait, les entreprises d’exportation de cacao ont dit que si à la fin du mois de mars Ado n’a pas la réalité du pouvoir, ils vont exporter leur cacao et payer les taxes au gouvernement de Gbagbo. C’est ce qui fait peur à Ado. C’est pourquoi ils ont attaqué sur tous les fronts pour chercher à avoir le pouvoir avant la fin du mois. Ils sont désespéré.
Depuis le début de la crise post-électorale les mêmes personnes, se disant supporters de Gbagbo, paniquent chaque fois que les rebelles attaquent et gagnent une ou deux bataille. Pourtant chaque fois, les FDS ont repris le dessus quelques jours plus tard. On a vu le cas d’Abobo, Koumassi, Yopougon, Anyama, etc. Et ces attaques sont toujours accompagnées des rumeurs les plus folles. Mais après, on s’est rendu compte que tout ça, ce n’était que des rumeurs.
Pour tous ceux qui doutent des FDS, attendons d’ici deux jours (ou une semaine au plus) et on verra si les rebelles ont pris des villes ou pas ! Mais arrêtez d’intoxiquer et d’effrayer la population avec les rumeurs véhiculées par les rebelles. Haut les coeurs !!!
Côte d`Ivoire : un hélicoptère de l`ONU “a essuyé des tirs” des forces pro-Ouattara (ONU)
Publié le mardi 29 mars 2011 | AFP
ABIDJAN – Un hélicoptère de la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) “a essuyé des tirs” des forces soutenant le président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, lundi au-dessus de la ville de Duékoué (ouest), indique mardi l`Onuci.
L`hélicoptère “effectuait un vol de reconnaissance au-dessus de Duekoué”,
important carrefour stratégique de l`ouest ivoirien, que les combattants
pro-Ouattara affirment avoir pris à l`issue de combats lundi, selon un
communiqué de la mission onusienne.
“Des éléments des Forces républicaines (pro-Ouattara) sont les auteurs de
ces tirs qui n`ont pas atteint l`hélicoptère”, poursuit l`Onuci, condamnant
“avec la dernière énergie cette attaque contre des Casques bleus qui constitue
un crime de guerre”.
Les Forces républicaines, qui regroupent essentiellement les ex-rebelles
contrôlant le nord du pays depuis 2002, ont lancé lundi une offensive contre
les militaires fidèles au président sortant Laurent Gbagbo sur Duékoué, Daloa
(centre-ouest) et Bondoukou (est).
L`hélicoptère “effectuait un vol de reconnaissance au-dessus de Duekoué”,
important carrefour stratégique de l`ouest ivoirien, que les combattants
pro-Ouattara affirment avoir pris à l`issue de combats lundi, selon un
communiqué de la mission onusienne.
“Des éléments des Forces républicaines (pro-Ouattara) sont les auteurs de
ces tirs qui n`ont pas atteint l`hélicoptère”, poursuit l`Onuci, condamnant
“avec la dernière énergie cette attaque contre des Casques bleus qui constitue
un crime de guerre”.
Les Forces républicaines, qui regroupent essentiellement les ex-rebelles
contrôlant le nord du pays depuis 2002, ont lancé lundi une offensive contre
les militaires fidèles au président sortant Laurent Gbagbo sur Duékoué, Daloa
(centre-ouest) et Bondoukou (est).
Les ex-rebelles pro-Ouattara s`emparent de deux nouvelles villes
Publié le mardi 29 mars 2011 | AP
Les forces fidèles au président élu Alassane Ouattara se sont emparées de deux nouvelles villes de Côte d’Ivoire, a annoncé le capitaine Léon Alla. Lire la suite l’article
Les ex-rebelles des Forces nouvelles, qui sont dans le camp du président reconnu par la communauté internationale, contrôle désormais Daloa, dans l’ouest, après avoir pris la ville stratégique Duékoué la veille. Ils se sont également emparés d’une ville de l’est, Bondoukou.
Les pro-Ouattara tiennent donc désormais deux villes stratégiques de la région productrice de cacao. Daloa, qui a son propre aéroport, se trouve sur l’axe menant d’un côté à la capitale politique Yamoussoukro et de l’autre auport de San Pedro, le grand port exportateur du cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur au monde.
Ouattara a été reconnu vainqueur du second tour de la présidentielle de fin novembre par la communauté internationale, mais le sortant Laurent Gbagbo refuse depuis de céder le pouvoir. L’offensive de l’ex-rébellion sur l’ouest semble donc marquer la reprise des opérations militaires de grande ampleur alors que le pays est depuis quatre mois en train de retomber dans le conflit. AP
Est de la Côte d`Ivoire: les pro-Ouattara contrôlent Bondoukou (habitants)
Publié le mardi 29 mars 2011 | AFP
ABIDJAN – Les forces soutenant le président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara ont pris le contrôle de la ville de Bondoukou (est), après des combats avec les militaires fidèles au chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo, ont rapporté mardi des habitants.
“Il y a eu des combats et ce (mardi) matin, ils paradent dans la ville en
tirant des coups de feu en l`air. Un détachement rebelle se dirige vers
Agnibilekrou”, à une centaine de km au sud, a indiqué à l`AFP un habitant,
joint au téléphone depuis Abidjan.
“La ville est tombée, je cherche des moyens pour quitter Bondoukou”, a dit
un autre.
Des tirs de kalachnikov et d`armes lourdes avaient été entendus lundi vers
19H00 (locales et GMT) dans cette importante ville de l`Est ivoirien,
frontalière du Ghana.
Lundi, les Forces républicaines, nouvelle appellation des forces
pro-Ouattara qui contrôlent le nord du pays depuis 2002, ont lancé une
offensive sur Duékoué (ouest), Daloa (centre-ouest) et Bondoukou (est), quatre
mois jour pour jour après le début d`une crise post-électorale ayant déjà fait
plus de 460 morts, selon l`ONU.
Depuis leur fief de Bouaké (centre), le porte-parole des Forces
républicaines Seydou Ouattara a affirmé mardi à l`AFP qu`elles “maîtrisent
Daloa, Bondoukou et Agnibilekrou”.
“Nos hommes sont maintenant en partance pour Abengourou” (200 km au
nord-est d`Abidjan), a-t-il ajouté.
Mais ces affirmations n`ont pas pu être confirmées dans l`immédiat de
source indépendante.
A Duékoué (ouest), des habitants ont indiqué à l`AFP mardi matin que la
situation était calme après les violents combats de la veille, sans toutefois
pouvoir affirmer avec certitude qui contrôlait la ville, que les forces
pro-Ouattara ont dit avoir prise. La population restait terrée chez elle.
A Daloa (centre-ouest), la situation était encore confuse. Certains
habitants assuraient que les Forces républicaines avaient pris
l`agglomération, une des plus importantes du pays.
“Ils ont pris la ville, ils sont dans les rues, ils font le +show+ à bord
de 4X4 et la population les appplaudit”, selon l`un d`eux.
Mais d`autres résidents soulignaient que ces manifestations de joie se
limitaient aux quartiers favorables à M. Ouattara. Daloa est le siège de la 2e
région militaire du pays et abrite entre 3.000 et 5.000 militaires. Aucun
combat n`a toutefois été signalé.
Une école de gendarmerie située à40 km de Daloa, formant les paracommandos
de la gendarmerie, a été attaquée dans la nuit de lundi à mardi, selon des
habitants.
“Il y a eu des combats et ce (mardi) matin, ils paradent dans la ville en
tirant des coups de feu en l`air. Un détachement rebelle se dirige vers
Agnibilekrou”, à une centaine de km au sud, a indiqué à l`AFP un habitant,
joint au téléphone depuis Abidjan.
“La ville est tombée, je cherche des moyens pour quitter Bondoukou”, a dit
un autre.
Des tirs de kalachnikov et d`armes lourdes avaient été entendus lundi vers
19H00 (locales et GMT) dans cette importante ville de l`Est ivoirien,
frontalière du Ghana.
Lundi, les Forces républicaines, nouvelle appellation des forces
pro-Ouattara qui contrôlent le nord du pays depuis 2002, ont lancé une
offensive sur Duékoué (ouest), Daloa (centre-ouest) et Bondoukou (est), quatre
mois jour pour jour après le début d`une crise post-électorale ayant déjà fait
plus de 460 morts, selon l`ONU.
Depuis leur fief de Bouaké (centre), le porte-parole des Forces
républicaines Seydou Ouattara a affirmé mardi à l`AFP qu`elles “maîtrisent
Daloa, Bondoukou et Agnibilekrou”.
“Nos hommes sont maintenant en partance pour Abengourou” (
nord-est d`Abidjan), a-t-il ajouté.
Mais ces affirmations n`ont pas pu être confirmées dans l`immédiat de
source indépendante.
A Duékoué (ouest), des habitants ont indiqué à l`AFP mardi matin que la
situation était calme après les violents combats de la veille, sans toutefois
pouvoir affirmer avec certitude qui contrôlait la ville, que les forces
pro-Ouattara ont dit avoir prise. La population restait terrée chez elle.
A Daloa (centre-ouest), la situation était encore confuse. Certains
habitants assuraient que les Forces républicaines avaient pris
l`agglomération, une des plus importantes du pays.
“Ils ont pris la ville, ils sont dans les rues, ils font le +show+ à bord
de 4X4 et la population les appplaudit”, selon l`un d`eux.
Mais d`autres résidents soulignaient que ces manifestations de joie se
limitaient aux quartiers favorables à M. Ouattara. Daloa est le siège de la 2e
région militaire du pays et abrite entre 3.000 et 5.000 militaires. Aucun
combat n`a toutefois été signalé.
Une école de gendarmerie située à
de la gendarmerie, a été attaquée dans la nuit de lundi à mardi, selon des
habitants.
LE CAMEROUN LIBÈRE LES CONTENEURS DE L’ONU | | |
Écrit par David Nouwou |
|
Depuis un mois, ils étaient saisis, semble-t-il, parce qu’ils contenaient des armes à destination des forces de l’Onuci.
Les usagers du stade du Groupement mobile d’intervention (Gmi) n°2 du Littoral, à Bonanjo (Douala), peuvent enfin jouir de leur espace. La cinquantaine de conteneurs portés par des semi remorques qui encombraient ces lieux, ne sont plus là depuis deux jours. Une source indiquent qu’ils ont été convoyés avant-hier vers le port autonome de Douala, avec en tête un véhicule aux couleurs des Nation unies, vraisemblablement pour embarquement. Mais La Nouvelle Expression n’a pas pu vérifier s’ils ont été embarqués et pour quelle destination.
Depuis deux semaines, ils étaient stationnés là. Certains d’eux étaient estampillés « UN » (United Nations). Selon des sources confidentielles, des éléments des forces spéciales étaient dépêchés de Yaoundé pour les tenir à l’œil.
Ces camions avaient été saisis par la police camerounaise à Garoua Boulaï à l’Est du Cameroun, alors qu’ils descendaient en convoi d’un pays voisin du Cameroun il y a un mois. Une inspection sommaire du contenu là-bas, selon des informations proches du dossier, avait révélé que les premiers containers étaient chargés d’armes de guerre. Une révélation qui avait alimenté une grosse polémique, surtout lorsque la destination Côte d’ivoire est avancée. Et surtout en ce moment où l’Afrique est agitée par une certaine effervescence populaire.
A ce jour, on ignore les détails desdites armes. Les convoyeurs de cette cargaison d’une autre tergiversé sur la nature du convoi. Et la destination Côte d’Ivoire a renforcé la suspicion. Colis sensibles pour une destination qui ne laisse pas indifférent, compte tenu de la situation qui prévaut dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest depuis le mois de décembre 2010. Une constance, les documents présentés ne revêtaient pas dans les formes de l’art ceux habituellement délivrés par l’organisation internationale lors du transport de ses équipements. Surtout, les autorités officielles camerounaises n’étaient pas manifestement au courant d’un tel mouvement à l’intérieur du territoire camerounais. D’où le scepticisme de la police camerounaise. Yaoundé a donc demandé néanmoins que ces « colis encombrants » soient convoyés jusqu’à Douala donné comme le point de départ pour l’embarquement par la façade atlantique.
Une source policière révèle que c’est un véhicule des Nations unies qui les a convoyés à leur sortie du Gmi. Et l’ordre de les libérer est venu de la présidence de la République , à travers le ministre des relations extérieures.
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