Après avoir refusé la nomination du Capverdien José Brito, Alassane Dramane Ouattara et ses terroristes ont ouvert plusieurs fronts d’attaque à travers le pays, pour empêcher l’arrivée effective de celui-ci en Côte d’Ivoire.
Alassane Dramane Ouattara et ses terroristes ont décidé de s’opposer à l’arriver de José Brito, Haut représentant de l’Union africaine nommé, le samedi 26 mars dernier. Cela, après avoir refusé sa désignation comme celui devant négocier le retour à la normale en Côte d’Ivoire. Pour effectivement traduire ce refus en acte, les hommes de Ouattara ont ouverts plusieurs fronts d’attaque, hier lundi 28 mars. Ainsi, les terroristes recrutés dans certains pays de la sous région, ont été lâchés sur les fronts de Duékoué et de Bondoukou. On annonce aussi l’attaque des villes de Daloa, Issia, Gagnoa dans les jours à venir.
Ces agresseurs qui progressent dans l'Ouest frontalier du Liberia, depuis fin février, ont ouvert le feu vers 05H00. Selon nos sources, jusqu’à hier aux environs de 17H, les combats se poursuivaient entre les assaillants et l’armée ivoirienne. Toujours selon les mêmes sources, l’ouverture des fronts dans l’Ouest vise également à faciliter la prise de la ville de San-Pedro en vu de contrôler son port. Le plus grand port d'exportation de cacao au monde, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial.
À en croire des témoins joints au téléphone, les habitants se terraient chez eux, pendant les échanges de tirs, attendant une accalmie. "Les tirs de mortiers continuent, dans n'importe quel sens. On reste chez nous. On a vu des FDS (Forces de défense et de sécurité) dans la rue", ont indiqué certains habitants depuis leurs domiciles. Pendant ce temps, le nombre des réfugiés dans la mission catholique de la ville augmentait. Selon les chiffres de l’Onu, la crise ivoirienne, depuis le début de la crise post-électorale, a fait 462 morts.
Une attaque de terroristes repoussée à Bondoukou
Selon une source militaire, une colonne de 22 véhicules de rebelles en provenance de Bouna (166 km de Bondoukou) a été repoussée, le même jour, à l’aube, par les forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI) dans la localité de Gbanhui, à 46 km de Bondoukou. Toujours selon la même source, c’est à 5H du matin que la colonne a fait son entrée à Gbanhui, à une dizaine de km du poste avancé des FDS-CI situé dans la localité de Lahoudi-Bâ.
Lors de cet autre combat, les FDS-CI auraient fait plusieurs blessés dans les rangs des terroristes. Malgré, cette attaque, les populations de Bondoukou, soutiennent des témoignes, vaquaient à leurs occupations, les marchés et commerces étant restés ouverts.
Ferdinand BAILLY
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