mardi 29 mars 2011

COMPLOT CONTRE LA COTE D’IVOIRE

Comment la BCEAO finance les terroristes en Cote d’Ivoire


Dramane Ouattara, l’économiste, candidat à l’élection présidentielle 2010 a promis des pluies de milliards. Tous les Ivoiriens s’en doutaient, lui seul savait de quoi il parlait. Aujourd’hui accroché au bout du territoire ivoirien au nom de la communauté internationale qui fait de lui un autre chef d’Etat, Dramane Ouattara et ses complices pillent les deniers publics de la Côte d’Ivoire logés à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Depuis le siège de cette institution à Dakar au Sénégal, la République du Golf conduite par Ouattara a sorti 451,819 milliards FCFA sur les devises de l’Etat ivoirien. Selon le document en notre possession, l’économiste a retiré ce montant sur deux mois seulement. Or, au vu et au su de tous, le gouvernement de Ouattara n’existe que de nom. Il n’a ni locaux, ni activités ou chantiers sur le territoire national et ne paie pas de salaire aux fonctionnaires. Où vont donc ses milliards ?

Combien coûte une rébellion ? Difficile de le savoir, tout compte fait, c’est une entreprise qui n’est pas à la porté de tous. Et c’est avec l’argent de tous les Ivoiriens, leurs impôts que Ouattara et ses complices financent sa rébellion qui endeuille les familles et fait des déplacés à Abidjan.

Autrement, que fait Ouattara, reclus entre 4 murs au Golf Hôtel avec 451,819 milliards FCFA en deux mois (du 11/01/2011 au 15/03/2011). Pour mieux apprécier ce montant, il faut savoir que le précédent gouvernement de Laurent Gbagbo, a sorti de cette même institution (BCEAO), sur un an, la somme de 664,184 milliards FCFA, soit du 22/12/2009 au 27/12/2010. Cela est hautement édifiant. Il ressort de certaines indiscrétions des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui ont croisé le fer avec les rebelles, que ces derniers seraient fortement armés.

Ce détournement massif en ait la justification. Donc, c’est parce que Ouattara a de quoi payer que lui et les siens parlent d’envoi de forces étrangères comme l’ECOMOG pour déloger le Président Laurent Gbagbo. Deux autres retraits déjà positionnés par la République du Golf n’ont pas été effectués selon notre source. Depuis le 22/03/2011, la coquette sommes de ~15 milliards FCA attend les services de Ouattara et le 30/03/2011 ce sont ~55 milliards FCFA qui doivent être en sa position.

Et pourtant, l’Union Africaine (UA) reconnait que Ouattara n’a aucune légitimité. Le 69ème sommet du Conseil de paix et de sécurité, réunis à Addis-Abeba les 10,11, et le 12 mars 2011, pour la conclusion des travaux du Panel des chefs d’Etat sur la crise ivoirienne, a demandé à la Cours Constitutionnel d’investir Ouattra afin qu’il exerce légalement son pouvoir au sommet de l’Etat.

Comment alors un citoyen, fut-t-il candidat reconnu par une partie de la communauté internationale peut avoir-t-il avoir l’aval d’une Haute Institution comme la BCEAO, afin de sortir l’argent d’un pays d’où il ne bénéficie d’aucun mandat légitime. Cet acte qui n’honore pas la banque centrale la réduit à un club d’amis qui se donnent des coups de pouces. En décembre, l’Union Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a décidé comme la communauté internationale de reconnaitre Alassane Dramane Ouattara comme président à l’issu du scrutin présidentiel de novembre 2010. De ce fait, elle (UEMOA) lui a attribué la signature au nom de la Côte d’Ivoire à la BCEAO.

Cette décision a débouché sur la réquisition des agences de la banque centrale en Côte d’ Ivoire par le président de la République Laurent Gbagbo, élu par les ivoiriens et investi par le Conseil Constitutionnel. Sous la pression de la BCEAO depuis son siège au Sénégal, les filiales des banques françaises qui pèsent autour de 80% dans le monde des finances en Côte d’Ivoire ont fermé.  Nationalisées depuis environ deux mois par le gouvernement Aké N’Gbo, ces institutions financières ont repris le cours normal de leurs activités. 
Konan Julien

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